HUGO TERRACOL
Exposition Personnelle
Né en 1988 à La Rochelle, Hugo Terracol est un artiste peintre passionné par les arts dès son plus jeune âge. Formé à la peinture, au dessin, à l’histoire de l’art et à l’architecture, il développe une pratique singulière, mêlant rigueur architecturale et spontanéité du geste pictural. Cette approche pluridisciplinaire nourrit une œuvre où lumière, espace et énergie s’entrelacent avec force et subtilité.
C’est en découvrant les artistes de la Seconde École de Paris qu’il entre dans le monde de l’abstraction. Il se rapproche alors des grands noms du genre – Soulages, Mathieu, Debré, Chu Teh-Chun – et surtout de Zao Wou-Ki, avec qui il échange en 2006. Ce dialogue, centré sur le souffle, l’harmonie et le rythme, sera déterminant dans l’évolution de son travail.
De la figuration à l’abstraction lyrique
Longtemps, la peinture occidentale s’est attachée à représenter le monde visible. Mais dès l’Impressionnisme, les artistes traduisent émotions et sensations à travers la touche et la couleur. Pourtant, dès le XVIIe siècle, les estampes japonaises donnent forme à l’invisible – mouvements de l’air, du temps, de l’esprit.
Au XXe siècle, cette quête prend un nouvel élan en Occident avec l’apparition de l’abstraction lyrique, par opposition à l’abstraction géométrique. Ici, la peinture devient geste, souffle, énergie. Les artistes y expriment une émotion intérieure, souvent en lien avec la musique ou la poésie, comme chez Kandinsky, Hartung, Riopelle ou Rothko. Zao Wou-Ki, figure majeure du mouvement, unit l’esthétique orientale à la technique occidentale, créant un langage pictural qui invite au voyage intérieur.
Une peinture de l’invisible
La démarche de Hugo Terracol s’inscrit dans cet héritage. Il interroge les éléments immatériels de la nature – lumière, air, souffle, énergie vitale – et les rend perceptibles par la couleur, le rythme et la texture. Sa peinture traduit un monde intérieur en mouvement, entre tension et équilibre, intuition et maîtrise. Comme chez ses maîtres, l’émotion guide la forme, et chaque œuvre devient un espace vivant, traversé par une respiration.